Le Château de Fleckenstein à Lembach
Mentionné pour la première fois en 1174 au moment où Gottfried de Fleckenstein faisait partie de l'entourage de l'empereur Frédéric Barberousse à Haguenau, le château de Fleckenstein a abrité six siècles durant la famille du même nom, parmi les plus influentes de Basse-Alsace.
Du rocher aux aménagements rudimentaires, il s’est transformé en château fort majestueux à la réputation de nid d'aigle imprenable, qui lui valut de servir de modèle pour le "château idéal" imaginé par l'architecte strasbourgeois Daniel Specklin en 1589.
Seules les armées de Louis XIV eurent raison de lui en 1689 pendant la guerre de la Ligue d'Augsbourg (ou Guerre de Neuf Ans).
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La Maison Rurale de l’Outre-Forêt
La Maison Rurale de l’Outre-Forêt est un ancien corps de ferme, aujourd’hui centre d’interprétation du patrimoine : un lieu vivant de découvertes du patrimoine alsacien et de ses arts et traditions populaires.
Les diverses collections présentées, illustrations de la ruralité dans la première moitié du 20ème siècle, ainsi que les animations, ateliers et expositions qui complètent la visite du site, invitent petits et grands à embrasser les multiples facettes de l’art de vivre régional : depuis l’architecture des bâtiments jusqu’aux traditions et savoir-faire de nos aïeux…
Le Four à Chaux
Le Four à Chaux fut construit entre 1930 et 1935 par 800 ouvriers environ, principalement des étrangers. Le gros œuvre fut effectué par l’Entreprise Générale d’Orléans, tandis que les mécanismes comme les tourelles de tir ou le système d’aération furent réalisés par des entreprises spécialisées.
Le fort tire son nom d’un four à chaux qui fut en activité à proximité de la forteresse, jusqu’en 1939, et qui donna son nom à la région entourant l’ouvrage.
C’est également devenu le nom civil de celui-ci, son nom de code en temps de guerre ayant été A4.
Il fait partie des 108 forts de la Ligne Maginot, répartis sur 750 km de frontières.
Il appartient au Secteur Fortifié des Vosges.
Le musée français du pétrole
à Merkwiller-Pechelbronn
Inauguré le 9 mai 1967, le musée est géré par l’Association des Amis du Musée du Pétrole etl a pour but de conserver le souvenir de ce que fut pendant des siècles l’activité principale de tout le Nord de l'’Alsace.
Essentiellement constitué de documents, de photos, de maquettes, d’objets et de matériel pétrolier, le musée retrace 500 ans d’histoire du pétrole en Alsace du Nord.
Dès la fin du Moyen Age le paysan savait que la terre était imprégnée d'une substance huileuse.
Son extraction remonte à la première moitié du 18ème siècle et durera jusqu'en 1970.
Le sentier des Turcos à Woerth
Ce sentier circulaire rend hommage aux combattants des 2 camps de la bataille de Woerth-Froeschwiller.
Parmi eux, les « Turcos », les tirailleurs venus d’Algérie, alors colonie française.
Un circuit jalonné de tombes et monuments dédiés aux troupes françaises et allemandes présentes le 6 août 1870.
Le château du Hohenbourg à Wingen
Le Hohenbourg s'élève à 553 mètres d'altitude sur le sommet du Schlossberg, sur la commune de Wingen, près des communes de Fleckenstein et de Wissembourg.
Il fut certainement édifié au début du XIIIe siècle par les Puller, une ancienne famille apparentée aux Fleckenstein composée de ministériels impériaux, vassaux des Hohenstaufen.
Dès 1267, ils prennent le nom de Puller de Hohenbourg.
Le château aurait été construit à la suite de nombreux partages familiaux entre les seigneuries Fleckenstein et Puller. Elles seront fréquemment en désaccord au cours des années suivant la construction de Hohenbourg. Le Hohenbourg est une des plus imposantes forteresses des Vosges du Nord. Le mélange d'architectures médiévale et Renaissance est splendide. La barbacane, relativement bien conservée, est une des plus belles d'Alsace.
Parmi les vestiges : la courtine avec ses blocs à bossage, le bastion d'artillerie, la porte Renaissance, le puits profond de 130 mètres...
Le musée de la bataille de 1870
Le musée de la bataille du 06/08/1870, dite
« bataille de Reichshoffen » à Woerth
Armes, uniformes et documents sont présentés autour du tableau d’Édouard Detaille, évoquant la bataille de Frœschwiller-Wœrth dite « bataille de Reichshoffen ».
Le musée est muni d'une tour d'où il est possible d'observer le panorama donnant sur Wœrth et le champ de bataille de 1870.
La bataille de Frœschwiller-Woerth (ou bataille de Reichshoffen) s'est déroulée le 6 août 1870 en Alsace, au début de la Guerre franco-prussienne de 1870. Elle est célèbre pour une série de charges de cuirassiers français (cavalerie lourde).
Il y eut deux charges : celle sous les ordres du général Michel à Morsbronn aux environs de 13 h 30 et celle de Bonnemains à Elsasshausen (hameau de Frœschwiller) aux environs de 15 h 30, toutes deux faces à la IIIe armée prussienne qui, avec ses cent-trente-mille hommes, avait un avantage numérique de trois contre un s'ajoutant à une supériorité du matériel.
Le sacrifice de ces hommes fut totalement inutile d'un point de vue militaire mais a été copieusement utilisé par la propagande, notamment pour la reprise de l'Alsace (par Hansi entre autres). Les survivants furent abondamment décorés. En 1870, un monument fut érigé au-dessus de Morsbronn à la gloire de ces héros. On peut lire sur ce monument « aux cuirassiers dits de Reichshoffen ».
Découvrir Wissembourg
Wissembourg marque l'entrée du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord. Elle fait partie d’un secteur classé depuis 1989 « Réserve mondiale de la Biosphère».
Depuis 2008 la ville a également été admise au sein des 100 « Plus beaux détours de France » regroupant à travers toute la France, des villes touristiques de charme à découvrir.
Terre de vignoble et de vergers c'est le point de départ de découvertes à pied ou en vélo. Jadis petit bourg d'artisans et de vignerons, Wissembourg a su rester une ville accueillante et riche de souvenirs, où il fait bon flâner le long des quais à l'ombre imposante de l'Abbatiale ou dans les ruelles pavées menant aux remparts.
Vivante, intacte, elle raconte son histoire au fil de la Lauter. La ville est riche d’un patrimoine religieux préservé en dépit d’un passé particulièrement troublé. La cité s’est développée autour de l’abbaye Saint Pierre et Paul, le deuxième plus grand édifice gothique d’Alsace après la cathédrale de Strasbourg.
Le chemin des cimes à Drachenbronn
Le point culminant du Chemin des Cimes Alsace est la tour panoramique de 29 mètres de haut.
Le sentier est conçu pour être sans obstacle. Avec une pente maximale de 6%, il est possible, pour les personnes en fauteuil roulant et les familles avec des poussettes, de profiter d'une agréable promenade.
Une fois arrivés au sommet de la tour de 29 mètres, vous serez éblouis par une vue unique. Etant l'un des points les plus élevés des contreforts des Vosges, la tour offre une vue panoramique à 360° sur la plaine du Rhin, la Forêt-Noire et les Vosges du Nord.
Le clou du spectacle est le toboggan de 75 mètres de long au centre de la tour. Mais il est également possible de redescendre par le chemin.
Le château du Loewenstein à Wingen
Le château de Lœwenstein se situe sur la commune de Wingen et culmine à 520 mètres d'altitude, sur le sommet du Schlossberg. Edifié sous le règne de Frédéric Barberousse par les Loewenstein, parents des Fleckenstein. Passé aux mains de Rodolphe de Habsbourg en 1276, le château de Loewenstein sera remis en 1283 à Otton III d'Ochsenstein, neveu de Rodolphe.
Le château sera occupé par diverses familles. Il deviendra le repère de brigands, puis sera détruit en 1386 par Jean de Lichtenberg, allié aux Strasbourgeois.
Le château est classé au titre des monuments historiques depuis 1898.De nos jours, les vestiges sont minces.
Le visiteur s'attardera notamment sur l'imposant rocher sommital d'où la vue sur le Palatinat et la vallée de la Sauer est splendide.
La maison des Châteaux Forts des Vosges du Nord à Obersteinbach
La Maison des châteaux d’Obersteinbach se trouve au départ de nombreux sentiers de randonnée vers les ruines des châteaux forts du secteur. L’exposition présente des photographies sur les particularités architecturales des ruines, des cartes et un ensemble de vestiges exposés sur place : pierres taillées, carreaux de poêles, poteries.
Le jardin, le labyrinthe et le verger entourant la Maison sont ouverts au public et équipés de bancs, de panneaux thématiques et d’une borne interactive d’information touristique.
Les textes et légendes sont rédigés en français, en allemand et en anglais.